Comment j'ai accidentellement co-fondé 199 Ventures ?
vendredi 6 juin 2025
C’est la question à laquelle je réponds le plus depuis le lancement : comment je me suis retrouvé là, comment j'ai rencontré Andréa.
Ça fait 3 mois et je me suis dit que j’allais raconter rapidement la petite histoire derrière la création de 199 Ventures !
Long story short 👇

("Expert en rien, sans certitude et qui aime avoir tort" - ça donne un peu l'impression qu'il cherchait un faquin. Je ne sais pas si c'est une bonne chose que le dévolu soit tombé sur moi !)
Plus sérieusement, nous sommes début décembre 2024, je viens de signer ma rupture conventionnelle. Après 3 ans chez Antler, j'avais envie d'autre chose sans trop savoir quoi et je trouvais qu’il était temps pour moi de changer d’air.
Faire une pause, c'était assez sûr ; voyager aussi, peut-être. La suite, je la voyais bien dans une startup.
Je regardais pas mal les offres chez Early Builders, je discutais avec 2-3 boîtes que je me voyais plutôt bien rejoindre à terme.
Tout ça était assez exploratoire et c'est à peu près à ce moment-là que j’ai vu le post d’Andréa.
Première discussion et on s'appelle dans la foulée le 6 décembre — plus pour faire connaissance qu'autre chose.

Ça ne me coûtait rien de lui écrire. J’en attendais trop rien ; d’ailleurs j’étais plus curieux qu’autre chose.
Et j’ai dû me dire qu’au pire, il serait une bonne nouvelle ligne à ajouter dans mon carnet d'adresses (aucune idée du WhatsApp que je vais recevoir quand il lira ça 😅).
Bref on se parle, il m’explique un peu ce qu’il a en tête (c’est à dire pas grand chose à l’époque).
Je ne sais pas si certains ont paniqué quand il expliquait qu’en gros il voulait lancer un truc cool mais qu’il ne savait pas encore exactement comment.
Rien à se mettre sous la dent, ne serait-ce qu'un nom ou un logo.

Quelques nouveaux noms étaient récemment arrivés en France. Il devait les avoir vus de loin. Mais quitte à créer quelque chose de cool, autant envoyer des idées qui me parlaient !
J'étais en vacances et pas particulièrement inquiété par la suite des discussions. Au pire, le boulot irait à quelqu’un d’autre !
Je n’avais d'ailleurs aucune idée des discussions qu'il avait avec d'autres personnes. Pas de CV envoyé, pas de process, pas d’entretien à telle date, telle heure.
Visiblement, moins on cherche du travail, plus c’est facile d’en trouver 😊

Puis les semaines ont passé et les discussions se sont intensifiées.
J’ai jeté un œil aux maquettes du site, on parlait un peu du message que véhiculerait la marque.
Je l'ai aidé sur deux due diligence mi-janvier pour deux deals qu’il voulait faire.

Ni une ni deux, j’étais en vacances une partie de la semaine et je travaillais sur son projet le reste du temps.
Puis à mesure que le projet prenait forme je me suis pris au jeu.
De discussions informelles en réunions plus structurées, 199 Ventures est né.
Un nom qui sonne bien et qui incarne une vision un peu différente d’un fonds de capital-risque traditionnel.
Un family office où tout est à faire et où tout est en mouvance.
Depuis Mars je rencontre une petite dizaine de partenaires par semaine et une grosse vingtaine d'entrepreneurs.
Je m’occupe de toutes les parties qui précèdent un deal et on en discute quand les voyants sont tous au vert.
Je vous rassure – on a depuis quitté notre spreadsheet Google !
Et nous avons réalisé deux investissements dont nous sommes super fiers :
Spiko & Stairling.
Le prochain devrait arriver incessamment sous peu (en vrai, il est arrivé avant-hier).
Andréa vient de l'entrepreneuriat, il repense peu à peu à la manière qu'il a de regarder un deal, un peu différente de quand il était BA.
De mon côté je viens de l'autre côté, avec les process et les due diligences d’un fonds.
À moi de trouver un moyen de sortir du cadre, et de plus communiquer, incarner, faire vivre le projet — qui est un peu aussi le mien.
Et finalement le repos attendra !
J'étais parti pour une petite pause, et après 3 mois de travail, je me rends compte que je me suis retrouvé à l’exact opposé 😊